Archives par mot-clé : Golgotha

138. Jésus et le bon larron

Nous connaissons cette scène des deux brigands crucifiés aux côtés de Jésus. Elle est beaucoup plus développée chez Luc que chez les deux autres synoptiques. Matthieu (27, 44) et Marc (15, 32) rapportent en un seul verset que ses deux compagnons d’infortune l’injurient. Or, Luc fait entendre ce que chacun exprime au Seigneur.

Cet épisode illustre en concentré ce qui s’est passé tout au long du ministère de Jésus : certains se sont fermés à sa proclamation, tandis que d’autres l’ont accueillie avec foi et ont reçu le don du salut. Luc montre que ce scénario s’est poursuivi jusqu’à sa mort. Ces deux hommes représentent ainsi deux types d’attitude, négative et positive, à l’égard de Jésus. La supplication du bon larron met en lumière un aspect caractéristique de la théologie du salut de Luc : le fruit de la croix est la conversion.

Le Bon Larron a donc un message pour les hommes et les femmes d’aujourd’hui, qui se demandent : « Pourquoi vivre ? À quoi bon vivre? Y a-t-il une espérance? » Le Bon Larron nous plonge au cœur du message évangélique. Il nous ramène au mystère de Jésus crucifié et nous rappelle que, pour ressusciter avec lui et renaître avec lui dans la gloire, il nous faut, de quelque manière, accepter et accueillir la croix, quelle qu’en soit la forme…

Il nous entraîne dans une spiritualité qui, par la contemplation du Christ en sa Passion, en sa mort et en sa résurrection, redonne toute sa place au mystère de la Rédemption, au mystère du vendredi saint et de Pâques, qui est le centre et l’essentiel du christianisme.


CONTENU

I. JÉSUS EN MISSION JUSQU’À SON DERNIER SOUFFLE
Réactions contrastées de la part des Juifs
Railleries des soldats romains
L’inscription au-dessus de la tête de Jésus
Les crucifiés prennent position
Le premier malfaiteur
Le second malfaiteur
La conversion tardive d’un malfaiteur
Jamais trop tard pour la miséricorde
En mission jusqu’à son dernier souffle

II. LES DEUX LARRONS AUPRÈS DE JÉSUS
Quelques questions
Qui étaient-ils ?
Sédition en ville, arrestation et emprisonnement des émeutiers
Dans le prétoire
Ce que les larrons ont pu entendre au prétoire
Pas lui, mais Barabbas !
La déclaration de Jésus
Les paroles des larrons
Condamnés à mort selon le droit romain
Douloureusement flagellés
Les ultimes préparatifs
Le pitoyable cortège
Au Golgotha
Crurifragium : agonie et mort
Sépulture

III. ANALYSES EXÉGÉTIQUES
L’organisation du récit de Luc
La composition et son sens
La scène et sa fonction dans le récit de la Passion selon Luc
La présentation narrative combine trois fils rouges
Jésus prophète
Le salut par la rémission des péchés
Le salut des ennemis et des lâches
Compté au nombre des hors-la-loi
Le repentir : reconnaître sa faute et craindre Dieu
Il disait : Jésus, souviens-toi
En vérité, je te le dis : aujourd’hui

CONCLUSION. On ne se sauve pas soi-même

ANNEXES
Les noms attribués aux deux larrons
Le seul saint canonisé par Jésus
Le salut est offert aux pauvres
L’espérance en la miséricorde
Florilège des écrits de St Jean Chrysostome (+ 407)


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111. Les lieux marials de la vie publique de Jésus

Dans la suite du précédent livret : les lieux marials de l’enfance de Jésus (n° 105), je cherche à resituer la Vierge Marie dans sa terre…

En dehors du contexte des évangiles de l’enfance de Jésus, la Vierge Marie est présente au début et à la fin de la vie publique de Jésus, à Cana et au Golgotha. Telle est la présentation de saint Jean. Mais les Actes des Apôtres nous la montrent présente au Cénacle en prière avant la venue de l’Esprit Saint lors de la Pentecôte. Ce seront nos deux étapes géographiques : Cana et Jérusalem.

Mais à Jérusalem, nous évoquerons aussi le Tombeau de la Vierge dans la vallée de Josaphat, et par extension, la Maison de la Vierge près d’Éphèse en Turquie.

Cette fois-ci, donc, nous allons découvrir quelques aspects des Évangiles surtout avec des images. Pour le temps des vacances, c’est parfait !


TABLE DES MATIÈRES

I. CANA
Où se trouve la ville de Cana ?
Kafr Cana, visitée aujourd’hui
Kafr Cana ou Khirbet Qana ?

II. LE GOLGOTHA
Basilique du Saint Sépulcre
Plan de la basilique du Saint Sépulcre
Le lieu du calvaire

III. LE CÉNACLE
Cénacle, tombeau de David, Abbaye de la Dormition
Le Cénacle

IV. LES LIEUX DE COMMÉMORATION DE MA MORT DE MARIE

  1. La tradition du dernier sommeil de la Vierge
    La Sainte Sion
    La basilique de la Dormition
    Le gisant de la Vierge
  2. Le tombeau de la Vierge dans la vallée de Josaphat
    La vallée de Josaphat
    L’église N-D de Josaphat
    Dans le transept droit de la crypte
    Le tombeau « de la Vierge »
  3. La maison de la Vierge à Éphèse
    La maison de la Vierge
    Étonnante destinée
    L’église de la Vierge à Éphèse
    Vestiges de l’église du X° s.
    Le Concile d’Éphèse (431)

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18. L’araméen, langue de Jésus

On sait que les Évangiles nous ont été transmis en grec. Mais quelle langue Jésus a-t-il parlé ? Pour répondre à cette question, vous pouvez lire les deux articles placés au début de cette étude : les langues à l’époque de Jésus, et les langues parlées par Jésus.

Vous comprendrez mieux alors le sens de l’enquête sur la recherche des traces de l’araméen dans les évangiles et le N.T. Elle permet d’étayer la réponse : Jésus, qui maîtrisait parfaitement l’hébreu, et parlait probablement un peu de grec comme tout le monde, utilisait très habituellement dans ses prédications sa langue maternelle : l’araméen.


TABLE DES MATIÈRES

PRÉLIMINAIRES
Les langues à l’époque de Jésus
Les langues parlées par Jésus

I. EXPRESSIONS
« Talitha koum [i] » = « Fillette, lève-toi ! » — Marc 5, 41
« Élôï, Élôï, lema sabakhthani ? » = « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » — Mc 15,34
« Maranatha » = notre Seigneur vient ou est venu — 1 Co 16, 22
« Ephphata » = « Ouvre-toi donc ! » — Mc 7,34
« Raka » = crachat… — Mt 5,22
« Rabbouni » = (mon) grand maître — Mc 10, 51 et Jn 20,16

II. LES NOMS DONNÉS À DIEU ET AU CHRIST
« Abba » = mon Père, Père chéri, Papa — Mc 14, 36 ; Rm 8, 15 ; Ga 4, 6
« Iêsous » = Jésus — Mt 1,21 ; etc.

III. NOMS DONNÉS AU DIABLE ET À L’ENFER
« Satanas » [Satan] = l’Adversaire — Mt 4,10 ; Mc 4,15 ; Lc 10,18 ; etc.
« Mamon » = (dieu de) la Richesse — Mt 6, 24 ; Lc 16, 13

IV. NOMS PROPRES DE PERSONNES HUMAINES
« Kêphas » [Céphas] = roc, pierre, rocher — Jn 1, 42 ; 1 Co 15, 5 ; Ga 2, 19
« Boanêrges » = fils de la colère — Mc 3,17
« Mariam » [Marie] = maîtresse, dame élevée — Jn 20,16
« Martha » [Marthe] = maîtresse, dame puissante — Lc 10, 38 ; Jn 11, 1
« Sapphira » [Saphire] = belle, gracieuse — Ac 5,1
« Tabitha » = gazelle, biche — Ac 9,36
« Bar-Abbas » = fils du père — Mt 27, 16-17 ; Mc 15, 7 ; Lc 23, 18 ; Jn 18, 40
« Bar-Iôna » = fils de Jonas — Mt 16, 17
« Bar-Iêsous » [Bar-Jésus] = fils de Jésus/Josué — Ac 13,6
« Bar-Nabas » [Barnabé] = fils de prophète — Ac 4,36 ; 9,27 ; etc.
« Bar-Sabbas » = fils du sabbat (ou de l’élevé, du vieux) — Ac 1,23 ; 15,22
« Bar-Tholomaïos » [Barthélemy] = fils de Tolmaï — Mt 10, 3 ; Mc 3, 18 ; Lc 6, 14 ; Ac 1, 13
« Bar-Timaïos » [Bartimée] = fils de Timée — Mc 10, 46

V. NOMS PROPRES DE LIEUX
« Gabbatha » = élévation — Jn 19,13
« Geth-sémani » = cuve/pressoir des huiles — Mt 26, 36 ; Mc 14, 32
« Golgotha » = crâne, lieu sphérique — Mt 27,33 ; Mc 15,22 ; Jn 19,17
« Hakel-dama » = le champ du sang — Ac 1,19
« Magdala » = tour, grande construction — Mt 15,39 ; cf. Mt 27,56 ; Jn 19,25 ; etc.
« Cana » [Qânâh] = roseau, canne — Jn 2, 1 ; 4, 46
« Galilaïas » [Galilée] = cercle, district — Mt 2, 22 ; etc.

VI. MOTS DU VOCABULAIRE LITURGIQUE
« Hosanna » = « Sauve donc ! » — Mc 11,9
« Paskha » [Pâque] = passage — Mt 26,18
« korbanas » [corban] = offrande religieuse, sacrifice, oblation — Mt 27, 6 ; cf. Mc 7, 11

VII. LES MOTS HÉBREUX DU N.T.
« amên » [amen] = « C’est d’accord ; oui, vraiment ; ainsi en est-il ! » — Mt 5, 18 ; 6, 2 ; etc.
« allêlouia » = « Louez Dieu ! Louange à Dieu ! Joie en Dieu ! » — Ap 19,1,3,4,6
« rabbi » = maître, mon maître — Mt 23, 7 ; Mc 9, 5 ; etc.
« messias » [messie] = oint, consacré, christ — Jn 1, 42 ; 4, 25
« Emmanouêl » [Emmanuel] = Dieu avec nous — Mt 1, 23 ; cf. Ap 21, 3
« Bêthléem » = maison du pain — Mt 2,1 ; Lc 2,4 ; etc.
« Béel (ou Baal)-zéboul » = maître du logis, maître princier — Mt 12, 24 ; etc.
« Iaïros » [Jaïre] = Il fait luire — Mc 5, 22 ; Lc 8, 41

CONCLUSION — Jésus s’adapte

Annexe : L’araméen n’a pas écrit son dernier mot


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