Archives de catégorie : Parole de Dieu

Quizz Covid-Noël à mettre au pied de la crèche de nos églises

Quizz Covid-Noël pour les enfants (et leurs parents) qui viennent visiter la crèche…

1. Quel est le nom de la personne qui dans l’Évangile se lave les mains, et pourrait nous proposer le gel hydroalcoolique ?

 Cherche en Matthieu 27, 24

2. Quel est le nom de la personne qui est venue trouver Jésus de nuit, pour ne pas se faire remarquer, et qui pourrait nous expliquer la nécessité du masque ?

 Cherche en Jn 3, 1-2

3. Quel est le nom de la personne qui Jésus a dit : « Ne me touche pas » ; et qui pourrait nous expliquer le sens de la distanciation sociale ?

 Cherche en Jn 20, 1. 17

4. De quelle région viennent les Mages pour adorer Jésus à Bethléem, pour qu’on soit obligé de leur imposer une quarantaine ?

 Cherche en Mt 2, 1

Bonus : les réponses se trouvent aussi sur le site
petiteecolebiblique.fr BON NOËL !

Le PDF quart de page à imprimer

Les petits rouleaux à fabriquer pour les mettre dans une corbeille au pied de la crèche… pour que les gens se servent…

RÉPONSES

  1. Pilate
  2. Nicodème
  3. Marie-Madeleine
  4. De l’Orient

La Bible, traduction liturgique, avec notes explicatives

Fin septembre, à l’occasion des 1600 ans de la mort de saint Jérôme, traducteur de la Bible en latin, une nouvelle édition des Écritures est parue chez Salvator. Il s’agit de la traduction liturgique de la Bible datée de 2013, accompagnée d’un corpus important de notes explicatives -plus de 25 000 notes explicatives pour un ouvrage de près de 2 kg ! Une soirée de lancement a été organisée en présence du directeur des travaux, Henri Delhougne, moine bénédictin à l’abbaye Saint-Maurice de Clervaux (Luxembourg) qui a notamment expliqué pourquoi nous avons besoin d’être accompagné dans notre lecture du texte sacré. Enregistré le 30 septembre 2020 au Collège des Bernardins (Paris).

Scripturae Sacrae affectus, une lettre apostolique du pape François

Datée du 30 sept. 2020, à l’occasion du 16° centenaire de la mort de Saint Jérôme

Une affection pour la Sainte Écriture, un amour suave et ardent pour la Parole de Dieu écrite, c’est l’héritage que saint Jérôme a laissé à l’Église à travers sa vie et ses œuvres. Les expressions tirées de la mémoire liturgique du saint[1] nous offrent une clé de lecture indispensable pour connaître, en ce XVIème centenaire de sa mort, sa figure imposante dans l’histoire de l’Église et son grand amour pour le Christ. Cet amour se subdivise comme un fleuve en de nombreux petits ruisseaux dans son œuvre d’infatigable chercheur, traducteur, exégète, profond connaisseur et vulgarisateur passionné de la Sainte Écriture ; d’interprète raffiné des textes bibliques ; d’ardent et parfois impétueux défenseur de la vérité chrétienne ; d’ermite ascétique intransigeant et de guide spirituel expérimenté, dans sa générosité et dans sa tendresse. Aujourd’hui, mille six cents ans après, sa figure demeure d’une grande actualité pour nous chrétiens du XXIème siècle.

Introduction

Le 30 septembre de l’année 420, Jérôme achevait son parcours terrestre à Bethléem, dans la Communauté qu’il avait fondée près de la grotte de la Nativité. Il se confiait ainsi à ce Seigneur qu’il avait toujours cherché et connu dans l’Écriture, le même qu’il avait déjà rencontré, souffrant de fièvre, comme Juge, dans une vision, peut être pendant le Carême 375. Lors de cet évènement qui marque un tournant décisif dans sa vie, un moment de conversion et de changement de perspectives, il se sent traîné en présence du Juge : « Interrogé à propos de ma condition, j’ai répondu que j’étais chrétien. Mais celui qui siégeait ajouta “Tu mens ! tu es cicéronien, non pas chrétien” »[2]. En effet, Jérôme avait aimé dès son plus jeune âge la limpide beauté des textes classiques latins, en comparaison desquels les écrits de la Bible lui paraissaient, initialement, bruts et incorrects, trop rudes pour son goût littéraire raffiné.

Cet épisode de sa vie favorise sa décision de se dédier entièrement au Christ et à sa Parole, en consacrant son existence à rendre toujours plus accessibles aux autres les lettres divines, par son infatigable travail de traducteur et de commentateur. Cet évènement imprime à sa vie une nouvelle et plus décisive orientation : devenir serviteur de la Parole de Dieu, comme amoureux de la « chair de l’Écriture ». Ainsi, dans la recherche continue qui caractérise sa vie, il met en valeur ses études de jeunesse et la formation reçue à Rome, en réorganisant son savoir au service plus mature de Dieu et de la communauté ecclésiale.

C’est pourquoi saint Jérôme entre de plein droit parmi les grandes figures de l’Église antique, dans la période qui est définie comme le siècle d’or de la Patristique, un véritable pont entre Orient et Occident : il est un ami de jeunesse de Rufin d’Aquilée, il rencontre Ambroise et entretient une abondante correspondance avec Augustin. En Orient, il connaît Grégoire de Nazianze, Didyme l’Aveugle, Epiphane de Salamine. La tradition iconographique chrétienne le consacre en le représentant avec Augustin, Ambroise et Grégoire le Grand, parmi les quatre grands docteurs de l’Église d’Occident.

Mes prédécesseurs ont déjà voulu rappeler sa figure en diverses circonstances. Il y a un siècle, à l’occasion du quinzième centenaire de sa mort, Benoît XV lui a dédié la Lettre encyclique Spiritus Paraclitus (15 septembre 1920), en le présentant au monde comme « doctor maximus explanandis Scripturis »[3]. Plus récemment, Benoît XVI a présenté dans deux catéchèses successives sa personnalité et ses œuvres[4]. À présent, pour le seizième centenaire de sa mort, je désire moi aussi rappeler saint Jérôme et proposer à nouveau l’actualité de son message et de ses enseignements, à partir de sa grande affection pour les Écritures.

En ce sens, il peut être mis en parfaite relation, comme guide sûr et témoin privilégié, avec la 12ème Assemblée du Synode des Evêques consacrée à la Parole de Dieu[5], et avec l’Exhortation Apostolique Verbum Domini (VD) de mon prédécesseur Benoît XVI, publiée juste ment en la fête du Saint, le 30 septembre 2010[6].

De Rome à Bethléem

La vie et l’itinéraire personnel de saint Jérôme se consument le long des routes de l’empire romain, entre l’Europe et l’Orient. Né autour des années 345 à Stridon, aux confins de la Dalmatie et de la Pannonie, dans le territoire actuel de la Croatie ou de la Slovénie, il reçoit une solide éducation dans une famille chrétienne. Selon l’usage de l’époque, il est baptisé à l’âge adulte dans les années où il est étudiant en rhétorique à Rome, entre l’an 358 et l’an 364. Il devient pendant cette période romaine un insatiable lecteur des textes classiques latins qu’il étudie sous la conduite des plus illustres maîtres en rhétorique du temps.

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Le pape François institue le dimanche de la Parole de Dieu

Lettre apostolique Aperuit illis

1. « Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures » (Lc 24, 45). Voilà l’un des derniers gestes accomplis par le Seigneur ressuscité, avant son Ascension. Il apparaît aux disciples alors qu’ils sont rassemblés dans un même lieu, il rompt avec eux le pain et ouvre leur esprit à l’intelligence des Saintes Écritures. À ces hommes effrayés et déçus, il révèle le sens du mystère pascal : c’est-à-dire que, selon le projet éternel du Père, Jésus devait souffrir et ressusciter des morts pour offrir la conversion et le pardon des péchés (cf. Lc 24, 26.46-47) et promet l’Esprit Saint qui leur donnera la force d’être témoins de ce Mystère de salut (cf. Lc 24, 49).

La relation entre le Ressuscité, la communauté des croyants et l’Écriture Sainte est extrêmement vitale pour notre identité. Si le Seigneur ne nous y introduit pas, il est impossible de comprendre en profondeur l’Écriture Sainte. Pourtant le contraire est tout aussi vrai : sans l’Écriture Sainte, les événements de la mission de Jésus et de son Église dans le monde restent indéchiffrables. De manière juste, Saint Jérôme pouvait écrire : « Ignorer les Écritures c’est ignorer le Christ » (In Is., prologue : PL 24, 17)

2. En conclusion du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, j’avais demandé que l’on pense à « un dimanche entièrement consacré à la Parole de Dieu, pour comprendre l’inépuisable richesse qui provient de ce dialogue constant de Dieu avec son peuple » (Misericordia et misera, n. 7). Consacrer de façon particulière un dimanche de l’Année liturgique à la Parole de Dieu permet, pardessus tout, de faire revivre à l’Église le geste du Ressuscité qui ouvre également pour nous le trésor de sa Parole afin que nous puissions être dans le monde des annonciateurs de cette richesse inépuisable. À cet égard, les enseignements de Saint Éphrem me viennent à l’esprit : « Qui donc est capable de comprendre toute la richesse d’une seule de tes paroles, Seigneur ? Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, comme des gens assoiffés qui boivent à une source. Les perspectives de ta parole sont nombreuses, comme sont nombreuses les orientations de ceux qui l’étudient. Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu’il aime. Et dans sa parole il a caché tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu’il médite » (Commentaires sur le Diatessaron, 1, 18).

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