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118. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

Pendant la semaine sainte, la liturgie nous propose de lire et de méditer les récits de la Passion, lors du dimanche de la Passion, et le aussi vendredi saint où nous lisons le récit de Jean. Lorsqu’il s’agit des évangiles de Marc et de Matthieu, la toute dernière parole de Jésus sur la croix, un cri plutôt, ne peut que nous saisir intérieurement. Nous avons besoin d’aide pour pénétrer au coeur du mystère ainsi proposé et entrevu. Comment le Fils de Dieu qui nous a révélé le Père peut-il exprimer qu’il est abandonné de lui ?

  • Est-ce un cri de désespoir ?
  • L’expression du tourment de l’esprit humain déconcerté par le silence du Père ?
  • Est-ce la récitation du psaume 22 dont on a là le premier verset ?
  • S’agit-il d’une réelle expérience de déréliction ?
  • Faut-il compléter cette parole par celles, très différentes, que l’on trouve en Luc et Jean ?

Ces quelques questions nous montrent, à l’évidence, que nous avons besoin d’étudier plus en profondeur le texte des évangiles de la Passion, au moment même où Jésus profère sa dernière parole, le moment de la mort.


TABLE DES MATIÈRES

Le texte de Mc 15, 33-39

I. LE RÉCIT DE LA MORT DE JÉSUS EN MARC
Mc 15, 33
Mc 15, 34
Mc 15, 35-36
Mc 15, 37
Mc 15, 38
Mc 15, 39
Le schéma des trois heures

II. APPROFONDISSEMENTS
Les paroles du crucifié chez Luc 23, 33-46
Les paroles du crucifié chez Jean 19, 18-30
Ne pas additionner les paroles du Crucifié
Le psaume 22 est au coeur du cri de Jésus
Voilà qu’il appelle Élie !
L’hypothèse : Mon Dieu, c’est toi !

III. LE SENS DU CRI D’ABANDON DE JÉSUS
Abba, le Dieu de l’abandonné
Sous le signe de la volonté divine
Place centrale du cri d’abandon
Élie et la mort du Fils de l’homme
L’abandon, révélation ultime de Dieu
Temple et Messie

CONCLUSION — Un cri de foi qui pénètre la nuit de Dieu


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62. Nicodème

« Nicodème vient vers le Seigneur, mais il vient de nuit. Il vient vers la lumière, et il vient dans les ténèbres. Dans les ténèbres, il cherche le jour (…) mais c’est encore à partir des ténèbres de sa chair qu’il parle. » (St Augustin).

Ce chapitre trois de l’Évangile selon saint Jean est magnifique, d’une grande profondeur théologique. Il nous fait aller et venir entre l’évocation d’une rencontre furtive avec un Maître en Israël qui affirme avec aplomb : « Nous savons », et la personne de Jésus Fils Unique, contemplée à la lumière de son mystère pascal. C’est sans doute ce grand écart qui permet de souligner la pertinence de la réponse que fait Jésus à Nicodème : on ne peut accéder à son mystère que par une « naissance d’en-haut », « d’eau et d’Esprit ».

Dans le contexte d’une évangélisation au coeur d’une société éclatée, nombreuses sont les propositions « spirituelles » assaisonnées d’une grosse dose de : « nous savons » ! La réponse de Jésus à Nicodème est d’autant plus actuelle…

I — UN CHEMINEMENT DE NICODÈME ?

1. L’entretien entre Jésus et Nicodème (3, 1-10)

2. Nicodème au tombeau (19, 38-42)

II — À LA DÉCOUVERTE DU FILS UNIQUE

1. Non pas connaître, mais renaître (3, 2-10)

2. Le Fils unique, par qui Dieu aime le monde (3, 11-17)

3. Croire ou ne pas croire (3, 18-21)

CONCLUSION : une belle catéchèse baptismale

Annexes : de plain-pied avec le Royaume de Dieu ?

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