« Mange du miel, mon fils, c’est très bon, un vrai nectar, douceur pour ton palais ! Ainsi en sera-t-il pour ton âme, si tu goûtes à la sagesse : si tu la trouves, tu auras un avenir, tu n’auras pas espéré en vain » Proverbes (24, 13-14)
L’on comprend de suite qu’il s’agit de goûter la Sagesse divine, dont la douceur du miel peut donner un « avant-goût »… Comme le miel fortifie, apaise et guérit, la Sagesse qui est l’image de la parole de Dieu prépare notre âme. Mais la Sagesse, comme le miel, se goûte lentement, doucement, sereinement, pour mieux en apprécier la saveur.
En recherchant dans la Bible les occurrences des mots « miel — abeilles — le lait et le miel », nous aurions pu nous contenter de lire les passages où il en est question (et aussi de nous lamenter sur le phénomène de dévastation en cours). Nous allons surtout découvrir les résonances multiples qui apparaissent, en termes de relation à Dieu et de valeurs : le travail, la douceur, la sagesse, la surabondance, le cadeau, le pays, l’avenir idéalisé…
CONTENU
Préface de Mgr Jean-Pierre Vuillemin
I. L’ABEILLE
Va voir l’abeille et apprends comme elle est laborieuse — Pr 6,8
Les abeilles sauvages redoutées et recherchées
Douceur et amertume, grâce et justice
La cire d’abeille
II. LE MIEL
Un aliment apprécié
Sa douceur incomparable
La douceur de l’Amour divin
La sagesse plus agréable que le miel
La sensualité humaine
III. LE LAIT
L’association du lait et du miel
Le premier aliment
L’abondance du lait
Perspective messianique
IV. UN PAYS RUISSELANT DE LAIT ET DE MIEL
Une évocation de la Terre Promise
Un indice de la surabondance des dons de Dieu
Le Dieu créateur, par les animaux, en fait cadeau à l’homme
Un pays idéal, promis et perdu
Un don de la part de Yahweh
POSTFACE — Éloge de l’abeille et du miel
ANNEXE — L’abeille comme figure de la vie spirituelle
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