Cher Daniel
Pardonne-moi d’avoir tardé à me joindre à tous ceux, nombreux, qui te rendent un dernier adieu. Mais à 97 ans1, quelques jours importent peu !
Hélas, en ces temps de confinement, que d’autres, comme Marie Balmary, nomment « fléau »2, nous n’avons pu nous retrouver le jour de ta sépulture, pour un dernier hommage. Pas même ton frère Bernard, que nous connaissons bien dans le diocèse, affaibli dans sa santé.
Nombreux sont ceux, et ils en témoignent3, que tu as marqués par ta gentillesse, tes attentions, ton accueil ; la liste de tous ces mots pourrait s’allonger bien facilement. Je voudrais y ajouter ces quelques lignes.
Envoyé par l’évêque du Mans faire des études en théologie à la Faculté de Strasbourg, j’ai en l’occasion de faire une spécialisation en exégèse. En ces temps troublés des années 66-72, l’exégèse historico-critique, et la démythologisation de Bultmann régnaient en maître dans les cursus universitaires bibliques…