99. Les repas de Jésus en Luc

Les longues soirées d’été, voire de vacances, sont l’occasion de repas, de barbecues, entre amis ou en famille. Jésus lui-même n’a pas refusé ces invitations, et en ouvrant les évangiles, on le voit souvent à table !

Et en comparaison avec Marc et Matthieu, Luc se montre très intéressé aux repas auxquels Jésus participe. Nous n’allons donc pas rassembler tous les textes évangéliques sur les repas de Jésus, mais plutôt partir des récits de Luc. Il a ceci de caractéristique qu’il considère ces repas comme une anticipation du Royaume de Dieu. Ce sont des « repas eschatologiques ».

Il les met en relation avec la manifestation du Royaume de Dieu, il les considère comme une anticipation du Royaume de Dieu. Puisque ces repas sont souvent l’occasion d’enseignements, ceux-ci dépassent évidemment le cadre des hôtes et des disciples pour s’adresser aux communautés d’Église.

De plus, en harmonie avec cette perspective, le texte lucanien de l’institution eucharistique insiste sur l’aspect eschatologique de ce dernier repas. Lorsque les chrétiens célèbrent la dernière Pâque de Jésus, ils renforcent leur attente de sa Venue glorieuse et du Royaume.

Nous n’aurons pas d’indigestion : cette étude biblique est relativement brève, et nous fait découvrir l’art évangélique de la table en attendant de le vivre dans le Royaume !

TABLE DES MATIÈRES

I. LES REPAS AU COURS DE LA VIE DE JÉSUS
Dans l’évangile de Luc
Trois repas chez les pharisiens
Le Pharisien qui a invité Jésus chez lui — Lc 7,36-50
Deuxième déjeuner avec un Pharisien — Lc 11,37-52
Dernier repas avec un Pharisien — Lc 14,1-24
Le repas chez les deux soeurs Marthe et Marie — Lc 10,38-41
Le repas chez le pécheur Zachée — Lc 19,1-10
Deux repas après la résurrection
L’apparition aux disciples d’Emmaüs — Lc 24,13-35
Lors de l’apparition aux Onze — Lc 24,13-35
Les textes communs aux trois évangiles synoptiques
Le repas chez la belle-mère de Simon — Lc 4,39 ; cf. Mc 1,31 ; Mt 8,15
Le repas chez Lévi — Lc 5,27-32 ; cf. Mc 12,14 ; Mt 9,12
Le rassasiement de la foule — Lc 9,10-17
Quatre enseignements de Luc

II. LE DERNIER REPAS PASCAL
La présentation de Luc — Lc 22,14-20
Quelques traits intéressants
La première coupe
Le Règne de Dieu
Deux traditions
La tradition de Paul et Luc
Eucharistie et alliance

CONCLUSION — À table avec Jésus

ANNEXES
Jésus mangeait-il assis ou couché ?
Les places à table
Manger avec

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ÉMISSIONS

98. Les 7 montagnes de Matthieu

Jours d’été, jours de vacances… À la montagne, peut-être ? Mais si vous ne prenez pas de vacances, vous pouvez aussi « faire de la Bible à la montagne » dans l’évangile selon saint Matthieu…

En effet, la montagne apparaît 16 fois en Matthieu, et nous découvrons 7 montagnes plus particulières. Les localisations, fictives ou réelles, appartiennent pour quelques-unes en propre à Mt : la montagne de la tentation, la montagne des béatitudes, la montagne des guérisons et du rassasiement de la foule, enfin la montagne de l’envoi, soit plus de la moitié. Il y a donc tout lieu de croire que la montagne, dans le contexte matthéen, assume une signification originale qu’il nous faut explorer avec soin. Les sept montagnes de Matthieu nous réservent bien des surprises.

Je dédie cette étude biblique à mon évêque nommé à Annecy, en Haute-Savoie, pays de montagnes !

TABLE DES MATIÈRES

I. LA MONTAGNE DE LA TENTATION (Mt 4, 1-11)
Désert — Temple — Montagne
Un mouvement vers le haut
Une très haute montagne
Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre

II. LA MONTAGNE DES BÉATITUDES (Mt 5,1 – 8,1)
La montagne de l’enseignement
Les grands horizons de Mt
L’accomplissement de la Loi mosaïque
De Moïse à Jésus

III. LA MONTAGNE DES GUÉRISONS ET DU PAIN (Mt 15,29-39)
Le contexte : incursion, discussions, miracles
Le sommaire des guérisons — Mt 15, 29-31
Le banquet — Mt 15, 32-39
La table ouverte aux païens
Le modèle biblique sous-jacent
La montagne de Yahvé

IV. LA MONTAGNE DE LA TRANSFIGURATION (Mt 17,1-9)
Une expérience de prière
Voir le contexte
L’investiture royale de Jésus
La montagne de la gloire royale de Jésus

V. LA MONTAGNE DES OLIVIERS ET L’ENTRÉE ROYALE DE JÉSUS À JÉRUSALEM (Mt 21,1-17)
Un triple récit
Sous le signe de la Passion
L’entrée à Jérusalem
Un roi humble monté sur une ânesse
La purification du Temple
La louange des enfants
La prophétie de Zacharie réalisée

Va. LE MONT DES OLIVIERS ET LA VENUE DU FILS DE L’HOMME (Mt 24-25)
De l’affrontement à la rupture
Le temps de l’Église
Le siège du Fils de l’homme

Vb. LE MONT DES OLIVIERS, VIGILES À GETHSÉMANI (Mt 26, 36-46)
Les nuits à Gethsémani
Jésus et ses trois disciples
Prier pour affronter l’épreuve
L’obéissance totale au Père
L’importance du Mont des Oliviers

VI. LA MONTAGNE DU GOLGOTHA (Mt 27, 32-44)
Une montagne ?
Crucifiement
Dérision, ironie et défi
Au terme du chemin choisi

VII. LA MONTAGNE DE L’ENVOI (Mt 28, 16-20)
Déclaration, mission et promesse
Un rendez-vous sur une montagne ?
Faites des disciples
Promesse d’une assistance

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Session d’été de la Fraternité Saint Marc

Du lundi 1er août 2022 17h au dimanche 7 août 14h

Session d’été : conçue pour les familles et ouverte à tous, elle vous permettra de goûter et d’accueillir l’Evangile selon la tradition orale des premiers chrétiens.

Elle sera co-animée par le sanctuaire de Pellevoisin et par la Fraternité Saint-Marc.

Contenu : Chant, messe, adoration, enseignement, jeux et ateliers inter-générationnels, veillées, sortie pique-nique à Montbel, visite à St Jean Espérance

Flyer de présentation

Qumran n’est pas un monastère d’Esséniens

Marie-Armelle Beaulieu, Terre Saint Magazine, Mai-juin 2022. « Il propose de parler de Qumrâniens, « un groupe spécifique dont l’an­thropologie sous-jacente reste à saisir ».Marie-Armelle Beaulieu, Terre Saint Magazine, Mai-juin 2022.

Il y a 75 ans cette année, le premier manuscrit de Qumrân faisait son apparition au marché noir des antiquités. Trois-quarts de siècle plus tard, le site archéologique n’a pas encore livré tous ses secrets et ce qu’on croyait savoir est fortement remis en cause. Si ce n’est pas un monastère essénien, qu’est donc Qumrân et à qui l’attribuer?

Qumrân com­mence avec une chèvre perdue. Comme une histoire à réca­pitulation, le point de départ est un fait anodin et, de l’anecdote en événements, le site archéolo­gique est devenu un incontour­nable des pèlerinages chrétiens. Mais que vient-on chercher à Qumrân? Et le trouve-t-on en réalité? Frère Dominique-Marie de l’École biblique et archéolo­gique française (Ébaf) en orga­nise régulièrement la visite mais son discours diffère singu­lièrement de celui des autres guides.

Pour un archéologue comme lui, la visite de Qumrân relève de la gageure. « Sur le plan ar­chéologique, c’est un fait que ce n’est pas le lieu le plus enthou­siasmant. Il n’y a pas grand­-chose à voir, ce n’est pas très spectaculaire. » Ce qui le motive est plutôt « d’éviter les ornières ». Et le dominicain de poursuivre :

« Le film (à l’entrée du parc na­tional NDLR) expose que Jean le Baptiste serait venu à Qumrân rencontrer la commu­nauté du Yahad essénien, la­quelle suivait une règle très stricte. Il est vrai que l’on a trouvé dans les grottes un ma­nuscrit avec une règle qui inter­roge tant elle préfigure le mona­chisme primitif. Mais est-ce la preuve qu’il y avait une com­munauté vivant ici ? L’impor­tante quantité de vaisselle re­trouvée lors des fouilles a fait estimer cette communauté de 100 à 200 personnes. Or le site ne se prête pas à accueillir la résidence permanente d’autant de monde. »

Frère Dominique-Marie est lancé et le mythe de la commu­nauté juive « monastique » subit ses premiers assauts. Comment un archéologue de l’Ébaf peut-il écorner la thèse d’un de ses éminents prédécesseurs, le frère Roland de Vaux ? Celui là-même à qui la Jordanie confia les fouilles qui s’échelonnèrent de 1951 à 1956.

« Les fouilles de de Vaux furent gênées en 1956 par la crise du Canal de Suez. Il eut du mal à terminer le projet. En 1967, après la guerre des Six-jours, le terri­toire fut occupé par Israël, et l’Ébaf, obéissant aux lois inter­nationales, interrompit les fouilles. La publication des manuscrits s’en trouva ralentie. Une campagne de presse hostile fut alors lancée: le Vatican au­rait imposé l’arrêt des travaux car les textes remettraient en cause la foi catholique ! » Le re­ligieux s’en amuse mais reprend son sérieux, réaffirmant que « l’Ébaf a obéi aux lois interna­tionales, lesquelles – de fait – ne prévoyaient pas une occupation de plus de 60 ans. Le procès fait à l’Ébaf de retenir l’information est sans fondement. »

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